Vergegenwärtigung, re-présentation, Vertretung, représentation
« Dès lors que l’on re-présente (Vergegenwärtigung) concrètement ce qu’ont mis en évidence l’interprétation du « phénomène » et celle du « logos », une relation intrinsèque entre les choses visées par ces deux titres saute aux yeux. » (SZ:34) Je conserve le tiret qu’adopte la « communauté » de la phénoménologie, lequel tiret, en mettant en avant le préfixe « re » (dont le sens en français, dès lors qu’il reste accolé au radical, ne recouvre pas celui que permet l’allemand avec les préfixes variés, correspondants, qu’il traduit, tels par exemple que wieder ou zurück), exprime le fait de se rendre à nouveau présent quelque chose (une image, une idéalité), de « reproduire une présence » (Jacques Derrida – La voix et le phénomène – page 65) de se le présenter à nouveau à l’esprit, de le re-présenter. À l’alinéa 8 du (§75, ET75), page (SZ:391), le même raisonnement s’appliquera au mot Entgegenwärtigung, qui sera alors traduit par dé-présentation. (Auxenfants; ETJA:§7)
Vergegenwärtigung, en lenguaje corriente diríamos «representarse», pero justamente hay que distinguir los términos del original y los matices que a continuación se exponen. Aquí se trata justamente de vergegenwärtigen: literalmente sería algo así como «presentificar-se»; es, pues, «representarse» en el sentido estricto de traer a la presencia lo que no está presente. Así es al menos como Husserl lo empleaba. Por eso conviene distinguirlo de Vorstellung, «representación» en un sentido más amplio; lo traduzco por «imaginarse», ya sabemos que es el «representarse lo que no está a la vista». (Véase arriba nota 25. N. del T) (GA20ES)